(Comment écouter la musique savante en concert ?)
Musique savante (pas ancienne !): musique plus complexe, qui demande un savoir pour la comprendre (il faut l’étudier pour l’apprécier)
Musique populaire (pas seulement d’aujourd’hui !) : musique plus simple, facile à retenir, qui se répète, composée pour le peuple.
Exemple 2021 : « Savez-vous planter les choux…. » comptine trés POPULAIRE reprise par Black M et Gims.
2e exemple, juin 2021 : Soso Maness – Petrouchka (Clip officiel) ft. PLK
Origines : Petrouchka = comptine russe + sur l’air de Kalinka
Problème des paroles qui font l’apologie de la drogue (+alcool et armes) :
« Dans la zone, on vend la drogue, ça fait TP, ça crie « akha »
Et dans l’hall, j’suis sous pi’, j’suis sous teh, sers la vodka
RS3, quatre cagoules, un traceur, charge le AK
Sac Chanel, elle m’donne le go, ma gadji c’est Petrouchka… »
Mise en place de la séquence :
1- Groupe de 3 élèves (type oral de DNB) avec des compétences complémentaires :
2- Agenda : préparer un exposé de type oral DNB (sujet d’Histoir des arts) : avec un PLAN, des photos, des vidéos avec du son, dans un DIAPORAMA (sur l’ENT et sur plusieurs clés USB)
– consulter le doc : oral_2020_fiche d’évaluation + ORAL DNB : documents pour les élèves (Mme Lemonnier sur ENT)
– Ziksévigné : écouter les œuvres
– PRODUIRE une chanson populaire : choix libre, groupe libre (à chanter SANS LE CHANTEUR!!!)
– Pronote : QCM à faire
3- Présentation d’une audition : faire écouter des extraits dans l’exposé !!! INTRODUCTION : présenter votre sujet et l’organisation de votre discours, le PLAN DÉVELOPPEMENT = PLAN a- le compositeur (rapide, l’essentiel!) b- l’œuvre à étudier : expliquer le NOM de l’oeuvre, et sa forme (sa structure) = son organisation c- en quoi cette musique est de son époque ? (Classique, Romantique, Moderne, Contemporaine). ATTENTION : utiliser le vocabulaire fourni en bas de cette page !!! CONCLUSION : redire en résumé + impressions personnelles |
Opération « Des coulisses au spectacle »
Préparation de la répétition générale de l’ Orchestre de Caen
2022/23 : répétition générale mardi 19 mars 2024 à 11h
Concert d’ouverture du « Festival Aspects des Musiques d’Aujourd’hui »
PROGRAMME du concert :
A- George Benjamin (né en 1960), Epoque Contemporaine (de 1950 à aujourd’hui)
A Mind of Winterpour soprano et orchestre – 1981
Duet pour piano et orchestre– 2008
B- Henry Purcell (1659-1695), Epoque Baroque au XVIIe et 1/2 du XVIIIe siècle
Three Consorts(transcription pour orchestre de chambre de George Benjamin) – 2021
C- Oliver Knussen (1952-2018), Epoque Contemporaine (de 1950 à aujourd’hui)
Symphonie n° 2pour soprano et orchestre de chambre, opus 7 – 1970/71
Présentation du concert :
Les traditions musicales des siècles passés (Musique anglaise allant du XVIe au XXIe siècle) sont importantes pour George Benjamin, comme on peut l’entendre dans ce concert
- A Mind of Winter, est une exploration minutieuse du poème The Snow Man [Le bonhomme de neige] de Wallace Stevens (1879-1955), poésie qui commence par ces trois vers : «Il faut avoir l’esprit hivernal / Pour regarder le givre et les branches / Des pins couverts de neige».
- Duet pour piano et orchestre, de George Benjamin, concerto, au titre surprenant, se présente comme une «rencontre entre deux partenaires égaux dont les capacités divergent néanmoins en de nombreux aspects essentiels.»
- Three Consorts de Henry Purcell, transcrits par Benjamin en 2021 pour orchestre de chambre.
- LaSymphonie n°2 d’Oliver Knussen, composée en 1970-71, combine une brillance étrangement glaciale avec une intensité expressionniste brûlante.
George Benjamin (1960-)
Pianiste, chef d’orchestre, compositeur… et résolument intemporel
Rarement un compositeur contemporain a suscité une telle unanimité autour de lui : « un des plus grands musiciens de notre temps » pour El Pais en 2005, « un des plus formidables compositeurs de sa génération » pour le New York Times en 2007… Pierre Boulez l’apprécie?[1][1]Cf. George Benjamin, Les Cahiers de l’Ircam (coll.…, Olivier Messiaen l’a comparé à Mozart !
George Benjamin, né en 1960, a commencé à composer à tout juste sept ans. En 1976, il entre au Conservatoire de Paris pour étudier avec Olivier Messiaen, puis avec Alexander Goehr au King’s College de Cambridge.
En 1980, il est le plus jeune compositeur à avoir une de ses œuvres jouée aux Concerts-Promenades de la BBC (« Ringed by the Flat Horizon »). On lui trouve une extraordinaire qualité d’orchestration et la capacité à lier l’harmonie et la couleur avec la ligne et le sens de la forme. Cette musique retrouve indéniablement des valeurs du passé.
Il a dirigé en juillet 2023 la première mondiale de Picture a day like this au festival d’Aix-en-Provence. Comme pour ses trois précédentes partitions d’opéra, le texte a été écrit par le dramaturge Martin Crimp. Depuis sa création à Aix en 2012, Written on Skin a remporté de nombreux prix internationaux et a été vu dans de nombreuses productions mondiales différentes. Lessons in Love and Violence, créée au Royal Opera House en 2018 a été programmée dans le monde entier.
En tant que chef d’orchestre, il possède un vaste répertoire et a été à l’origine de la création de nombreuses œuvres importantes de Tristan Murail, Gérard Grisey et György Ligeti. Au fil des ans, il a développé une relation particulièrement étroite avec divers orchestre.
Depuis 2001, il est professeur de composition au King’s College de Londres. Il a été fait Commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres en 2015 et a été fait Chevalier lors de la cérémonie d’anniversaire de 2017. Enfin, plus récemment, George Benjamin a été nommé 50ème lauréat du Prix de musique Ernst von Siemens 2023.
Quelques œuvres de George Benjamin
Opéras Into The Little Hill (2006) Written On Skin (2012) Lessons in Love and Violence (2018) Autres œuvres Ringed by the Flat Horizon (1980), pour orchestre A Mind of Winter (1981), pour soprano et orchestre |
On trouvera une biographie de George Benjamin ainsi que le catalogue de ses œuvres sur Ressources-IRCAM,.
A- Audition 1 : A Mind of Winter (Un esprit d’hiver) pour soprano et orchestre – 1981 de George Benjamin (né en 1960), Epoque Contemporaine (de 1950 à aujourd’hui)
1ères impressions : c’est bizarre = ATONALE !(voir Conclusion : lexique). Sonne faux = c’est dissonant.
Parler de : la Forme du morceau, du travail sur les Timbres, des « entrées successives » sans thème.
Sur The Snowman (le Bonhomme de neige) , poème de Wallace Stevens.
La deuxième grande composition de Benjamin, A Mind of Winter(1981), est d’une poésie presque « réaliste » dans l’évocation du givre sur les arbres…Dans ce décor, le terrain gelé et couvert de neige est représenté par un accord (harmonie) de LA mineur immobile à quatre voix sur des cordes assourdies ; des cymbales suspendues et des glissandi à cordes multidivisées représentent des rafales de vent glacées. Divers aspects individuels de la scène sont suggérés par d’autres instruments – un hautbois solo, des bois en groupes de deux ou trois musiciens, deux cors lyriques. Au centre du paysage se dresse le solitaire Bonhomme de neige – une trompette piccolo avec sourdine – autour duquel la soprano tisse des phrases lentes (mélodie posée sur l’harmonie des accords) et anguleuses tout en contemplant « Rien qui n’est pas là et le rien qui est ».
La voix de soprano, selon les termes mêmes du compositeur, devient une manière de « rayon laser à travers l’orchestre », dont la transparence de glace bleutée est d’une beauté saisissante. C’est le genre de pièce qui peut faire oublier au novice qu’il écoute de la « musique contemporaine ».
Le poème de Wallace Stevens se compose de cinq tercets avec une forme régulière. La construction des phrases reste libre avec une séparation entre le sens de la phrase et son rythme (enjambements d’un vers à l’autre, d’une strophe à l’autre), déterminant, en particulier de la deuxième à la troisième («…The spruces rough in the distant glitter / Of the January sun; »), une pause qui clôt le premier des deux mouvements du poème. Pause essentielle sous la forme d’un assez long interlude instrumental précédant le second épisode vocal.
Concernant les «échos sonores » -que pratique ici le poète, il convient de noter qu’en l’absence attendue de la rime, il se donne en revanche le libre jeu de l’assonance, plus ou moins rapprochée, plus ou moins «parfaite » (winter / glitter ; cold / behold ; time / ice ; think / wind. . .), celui de l’allitération et de la consonance -au bénéfice notamment des sifflantes ou des liquides (sun / sound /same. . .listener /listens…).
Ces éléments phoniques / prosodiques sont liés à des effets de style qui les sous-tendent et les renforcent : équivalences, redondances voulues, parallélismes -la plupart du temps associés et/ou confondus (crusted with snow / shagged with ice ; in the sound of the wind / in the sound of a ft w leaves / the sound of the land ; the same wind / the same bare place …).
Utilisation des champs sémantiques des sens : l’ouïe, la vue, le toucher (to regard the frost and the boughs . . .crusted …/to behold the junipers shagged . . ./ the spruces rough in the distant glitter… / the same wind that is blowing in the same bare place…) Et, pour finir, la sensation s’accomplit dans la perception, y compris celle du néant (beholds /Nothing that is not there and the nothing that is.), affirmant une thématique qui est bien celle de ce mind of winter -paysage blanc, givré, glacé, figé de la nature, mais aussi bien paysage de l’esprit.
Créé le 26 juin 1981, A Mind of Winter est l’œuvre d’un compositeur de vingt-et-un ans.
Benjamin a été séduit par toutes les potentialités offertes à lui par le poème de W. Stevens : il s’en explique dans la note de programme qu’il préface à sa partition.
La musique -instrumentale et vocale -contribue puissamment, dans sa structuration d’ensemble comme dans le détail de sa mise en œuvre, à exalter le message transmis par le texte dans sa subtile élaboration.
Aux cinq tercets de The Snowman répondent, dans une articulation toute neuve, les cinq parties de A Mind of Winter tour à tour dévolues aux instruments et à la voix accompagnée. Les voici, avec leur durée approximative à quelques secondes près, dans l’enregistrement assuré par la soprano Penelope Walmsley-Clark et la London Sinfonietta sous la direction du compositeur (CD Nimbus NI 5075)
Forme du morceau :
-section 1 (prélude instrumental) : 2 ‘ 06
-section 2 (voix et orchestre) : 2 ‘ 02
-section 3 (interlude instrumental) : 0 ‘ 56
-section 4 (voix et orchestre) : 3 ‘ 22
-section 5 (postlude instrumental) : 0 ‘ 44
La musique proprement instrumentale fait appel aux effectifs de ce qu’on peut définir comme un «petit orchestre» : bois et cuivres par deux, percussion très légère (3 cymbales suspendues, 2 triangles, 1 caisse claire) cordes en relatif petit nombre (6, 6, 4, 4, 2).
Les principaux paramètres du son : «hauteur » / fréquence, durée, dynamique, timbre, sont pris en compte tout au long de la pièce, avec, peut-être un privilège pour le TIMBRE (choix de la « couleur » des sons). C’est ainsi qu’aux flûtes sont préférés, à part quelques interventions très brèves, des «piccolos, » de registre aigu et de timbre acide, bien mieux évocateurs de l’environnement Icy and mysterious réclamé par l’auteur dans les première et dernière sections de l’œuvre. Parmi les autres instruments se distingue une trompette elle aussi «piccolo » -donc aiguë -le plus souvent pourvue d’une sourdine, chargée du redoutable honneur de représenter The Snowman lui-même dans sa solitude glacée -sans doute aidée en cela par certain hautbois qui l’annonce dans le prélude et l’évoque en fin de parcours, ici accompagné par le cor anglais à la voix grave, en manière d’adieu. Les autres bois peaufinent à tout instant leurs propres timbres, clarinettes charmeuses et bassons rugueux, en solo, en duo ou en chœur, soutenus à l’envi par les cuivres avec ou sans sourdine -trompettes agrestes et/ou cors langoureux. Les percussions effleurent de bruissements ténus comme le vent qui souffle une oreille attentive, tandis que les cordes, constamment divisées, se voient sollicitées par des modes de jeu subtils et raffinés -vibré ou non vibré, avec ou sans sourdine, sons harmoniques, glissandi ou pizzicati, archet utilisé sur le chevalet ou sur telle corde pour évoquer un élément avec un timbre précis (froid, glace, hiver….)
A tout cela il convient d’ajouter la maîtrise d’une dynamique (Intensité) qui se développe de l’extrême piano, souvent noté pppp (pianississimo), au /, rarement au ff (fortissimo)exceptionnellement au fff le plus souvent traitée de façon lisse, dans la continuité de crescendos ou de decrescendos tout aussi discrets qu’efficaces.
L’écriture, de caractère largement linéaire, procède tour à tour par entrées successives, (canon), avec, de-ci de-là, quelques créneaux d’homophonie, évitant volontairement la création d’un thème et privilégiant une texture fondée sur la pratique quasi-systématique d’une polyrythmie . À noter, pour l’anecdote, le clin d’œil -et d’oreille -aux micro-intervalles par le truchement des 1/4 de ton (atonale) -l’un «inférieur, » l’autre «supérieur » confiés à trois triples croches du hautbois, dans l’aigu, en toute fin de partition, sur un accord chromatique tenu des violons, de très proche fréquence.
Ainsi perçue, la musique proprement instrumentale de l’œuvre participe essentiellement d’une création d’atmosphère rejoignant de façon parfaite celle qui émane du poème, dont le texte est confié à la voix de la soprano. Après le long prélude orchestral, cette voix , instrument principale du morceau, apporte dès son entrée -demandée imperceptible par le compositeur -son timbre jusque-là proprement inouï. Elle partiticpe à la polyphonie de l’ensemble, mais sa mélodie est différente, s’imposant comme l’authentique soliste d’un bout à l’autre de ses interventions. C’est la voix qui, avant et après l’interlude instrumental central, donne du sens entre les deux grands mouvements du poème,cherchant à éclairer le discours par sa ponctuation. La diction se fait par syllabe mais avec quelques vocalises de temps en temps.
Voici donc la mise en musique de The Snowman de Wallace Stevens devenuA Mind of Winter par George Benjamin. On pourra apprécier ce que le musicien peut apporter au poète et percevoir l’enrichissement résultant de l’association du langage et de la musique, chacun contribuant à part entière à l’élaboration d’une entité esthétique plus vaste et plus parfaite où l’un et l’autre sont exaltés.
D’après Jacques MICHON
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A- Audition 2 : : Duet pour piano et orchestre – 2008
1ères impressions : piano bizarre = ATONALE !Sonne faux = c’est dissonant.(voir Conclusion : lexique). Mais parfois presque tonale, plus « joli ».
Parler de : la Forme du morceau = concerto , du travail d’orchestration sur les Timbres (différentes « couleurs » de sons = différentes ambiances.
Présentation du compositeur et de l’oeuvre à l’ORAL :
Structure : succession de paysages sonore où le piano et l’orchestre se concertent sans thème qui revient.
0’00 Piano soliste
0’53. Orchestre + Trompette solo. Orchestre répète.
1’41 : accompagnement timbre particulier, plus doux avec solo piano fort et lent
3’16 : change d’ambiance , de timbres (percussions) + solo piano fort et lent
4’10 : Cuivres violents/bois se « battent avec le piano
4’49 : retrouve ambiance 1’41 (presque tonale, jolie). Accompagnement cordes + solo piano
5’43 : autre ambiance. Tenue grave à l’archet + trompette aigue + solo piano
6’59 : ambiance tenue dans l’aigu + solo piano
9’21 : piano solo en montées et descentes + accompagnement plus rythmé
10’45 : piano violent seul + réponse de l’orchestre aussi violent alternant avec moments calmes et contrastés. FIN
Benjamin imagine toutes sortes d’alliages instrumentaux entre les timbres de l’orchestre et celui du piano, au sein d’une trajectoire presque cinématographique, où défilent images et paysages sonores aussi énigmatiques que délectables. La fluidité et la synergie entre les musiciens de l’orchestre et le piano opèrent sous le geste expert de notre compositeur.
Que diriez-vous de ce « Duet » que vous interprétez ?
C’est une musique qui a une très grande force communicative. Elle est caractérisée par de forts contrastes, l’orchestration est intéressante, parce qu’il manque cette part importante de l’orchestre que sont les violons. Ça s’appelle Duet parce que le piano est en dialogue continu avec l’orchestre, à aucun moment le piano ou l’orchestre ne dominent l’autre. Quand j’étudie la partition toute seule, j’ai l’impression que ce sont plusieurs petites pièces pour piano seul qui sont déjà belles par elles-mêmes ! J’espère que cette beauté passera aussi au public.
Duet,
pour piano et orchestre
Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois, 3 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, 3 percussions, timbales, 1 harpe,1 célesta, 8 altos, 8 violoncelles, 6 contrebasses
Création le 30 août 2008 au Festival
Texte de George Benjamin
Avec son éventail de possibilités et toute sa virtuosité, le piano représente en droit presque un équivalent de l’orchestre. Ce duo constitue donc une rencontre entre partenaires égaux, dont les capacités, cependant, divergent selon plusieurs aspects essentiels.
Le piano peut embrasser avec la plus grande aisance un espace de sept octaves,et accumuler,grâce à la pédale forte, des accords qui contiennent à la lettre des douzaines de hauteurs.
Ce sont là des exploits qu’aucun instrument de l’orchestre ne peut réaliser. Et pourtant chaque son au piano s’évanouit aussitôt après avoir été frappé, caractéristique qui l’oppose aux legatos des vents et des cordes.
J’ai tenté de croiser cette division entre soliste et orchestre en délimitant des zones de rencontre entre eux,tout particulièrement en divisant le piano en différents registres dont les timbres trouvent un équivalent dans l’orchestre. En même temps, le piano demeure une figure étrangère dans le paysage orchestral et emprunte très souvent un chemin à part, à travers des textures instrumentales qui peuvent sembler l’avoir oublié à dessein.
L’effectif orchestral est plutôt réduit, surtout par l’absence des violons. Un rôle assez important est donné aux timbres les plus proches du piano, les percussions à hauteurs fixes,et surtout la harpe.
Duet est dédié avec admiration et gratitude à Pierre-Laurent Aimard, mon ami depuis mes premières années d’études à Paris.
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B- Audition : Three Consorts(transcription de pièces de Henry Purcell pour orchestre de chambre par George Benjamin) – 2021. Henry Purcell (1659-1695), Epoque Baroque au XVIIe et 1/2 du XVIIIe siècle
1ères impressions : c’est plus jolie = TONALE !(voir Conclusion : lexique). Sonne juste = c’est consonant !
Parler de : musique de l’époque Baroque, de la transcription, des instruments (viole de gambe, celesta….), donc des TIMBRES ! Aussi des mélodies qui se superposent (canon, contrepoint) et créent une harmonie des sons.
Fantasias d’après Henry Purcell :
B- Audition 3 : Fantasia 7, by George Benjamin (1960) – 3:49 .
1ères impressions : jolie, agréable = TONALE ! Sonne juste = c’est consonant.(voir Conclusion : lexique). Mais parfois bizarre (dissonances)
Attention : 1ère transcription pour un quatuor. 2e transcription pour un orchestre de chambre (à Caen) !!
Effectif détaillé : 2 flûtes (aussi flûte piccolo), 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 2 trombones, percussionniste, cordes
à comparer avec ça :
B- Audition 3bis : Fantasia 7 de Henry Purcell 30:05
Fantasia 7 d’après Henry Purcell (2021):
- Genre : musique instrumentale d’ensemble [Orchestre type « bois par 2 »]
- Les transcriptionsde sources de la Renaissance et du Baroque ont été un pilier de la musique britannique d’après-guerre, Three Consorts suivant un modèle établi avec la vision de Benjamin sur ces miniatures Purcell soulignant leurs textures complexes et leurs harmonies (accord de plusieurs notes) piquantes.
Avec son intersection fascinante de ligne (mélodie) et d’harmonie (accord), Fantazia 7 a changé mon chemin en tant que compositeur ; c’est ma deuxième tentative de transcription (la première, pour le Festival d’Aldeburgh 1995, a été composée pour clarinette, violon, violoncelle et célesta). A cette occasion, l’orchestre est réduit à des cordes et à une paire de cors assourdis. La majeure partie du matériel est remise aux réceptions, tandis que les autres joueurs (utilisant des sourdines d’entraînement) les entourent sporadiquement d’un halo sonore.
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B- Audition 4 : In nomine 1 de Henry Purcell 55:09 Epoque Baroque au XVIIe et 1/2 du XVIIIe siècle (In nomine à 6 ?)
1ères impressions : jolie, agréable = TONALE ! Sonne juste = c’est consonant.(voir Conclusion : lexique). Mais parfois bizarre (dissonances)
Parler de : musique de l’époque Baroque, des violes de gambe, des lignes de musique, de la même mélodie qui s’entrecroise (canon, contrepoint) et aussi de la transcription que Benjamin va en faire….
Le décor de In Nomine 1 a un ton archaïque, à l’exception d’un moment visionnaire de stase harmonique vers le milieu de la pièce. Le cantus firmus est donné aux cuivres hochés au centre de la texture.
- Commentaires « Il y a aussi du mystère dans les conflits harmoniques épicés et la mélancolie poétique de la musique. Les subtils ajouts de Benjamin de cor assourdi et de superpositions de couleurs orchestrales ont doucement accentué tout cela, sans perdre la gravité sourde essentielle de la musique – un exploit remarquable d’empathie artistique ainsi que de compétence.The Telegraph (Ivan Hewett), 31 août 2021
De Trois Consorts , le compositeur écrit :
« Bien que normalement jouées par des consorts de violes, une certaine ambiguïté quant à l’instrumentation prévue pour ces pièces extraordinaires m’a donné le feu vert pour réaliser des transcriptions pour orchestre de chambre moderne.
Ces orchestrations expriment mon attachement intense à cette musique tout en explorant – voire en exposant – le tissu de sa polyphonie complexe.
B- Audition 5 : Fantasia sur One note de Henry Purcell 52:11 Epoque Baroque au XVIIe et 1/2 du XVIIIe siècle
Parler de : musique de l’époque Baroque, des violes de gambe, des lignes de musique, de la même mélodie qui s’entrceroise (canon, contrepoint) et aussi de la transcription que Benjamin va en faire….
Cette transcription (à expliquer !) de Fantazia sur One Note souligne la grande (et enchanteresse) diversité d’ambiances que Purcell est capable de créer malgré la présence ininterrompue d’un do central statique de la première mesure à la dernière.
On retrouve donc ici :
- une note tenue (comme dans A Mind of Winter !!) avec des mélodies par dessus.
- une reprise en canon des mélodies ainsi qu’une écriture en contrepoint (exemple de mélodie en miroir : la même mélodie, mais à l’envers)
Un autre morceau de Benjamin utilisant des violes de gambes :
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C- Audition 6 : Symphonie n° 2 de Oliver Knussen (1952-2018), Epoque Contemporaine (de 1950 à aujourd’hui). Pour soprano et orchestre de chambre.
1ères impressions : c’est comme Benjamin = ATONALE !(voir Conclusion : lexique). Sonne faux= dissonant !
0’00 I. Allegro – Scuro – Spettrale(Allegro – Sombre – Effrayant)
Confus : flutes, bois ensons brefs + tenues logues aux cordes
0’38 arrêt net = Soprano chante. Puis reprise de la confusion atonale.
1’14 2e arrêt. = chant et orchestre.
3’23 Hautbois + pizz cordes + frappe archet, bruits ? CHANT, retour bruits….crescendo
4’30 II. « die Ratten » – Adagio –
notes tenues aux instruments et à la voix avec des acoups
5’28 Elle dit « Die ratten » et on entend le rat courrir aux violons….rythmes rapides
II. Scorrevole (Glissements) : course au bois puis tous
7’15 cordes (le rat) qui courent à nouveau
7’47 III. « Edge » (le bord ?) Lentissimo : longue tenue aux cordes, puis soprano
12’22 IV. A tempo : clarinette/cordes rapides/ bois
IV. « Die Schwester » (La soeur) Andante
Parler de : des TIMBRES ! De la mélodie de la voix accompagnée par l’harmonie (les accords) de l’orchestre (répérer les familles : bois, cuivres, cordes, percussions)
- Date de composition : 1970 – 1971
- Genre
- Musique vocale et instrument(s) [1 voix de femme et orchestre de chambre autre]
Effectif détaillé
- soliste : 1 soprano solo
- 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 1 percussionniste, 6 violons, 6 violons II, 4 altos, 4 violoncelles, 2 contrebasses [nombre de cordes minimum]
Structure : (forme du morceau)
I. Allegro – Scuro – Spettrale (Allegro – Sombre – Effrayant)
II. « die Ratten » – Adagio –
II. Scorrevole (Glissements)
III. « Edge » Lentissimo
IV. A tempo –
IV. « Die Schwester » (La soeur) Andante
Biographie
Le père d’Oliver Knussen, Stuart Knussen, était première contrebasse de l’Orchestre symphonique de Londres. Oliver Knussen a étudié la composition avec John Lambert, et reçu des encouragements de Benjamin Britten. Il deviendra plus tard directeur du département de musique contemporaine de Tanglewood, de 1986 à 1998. Knussen a débuté la direction d’orchestre à l’âge de 16 ans
Michael Steinberg dit : « J’entends dans cette Symphonie un sens extraordinaire du son (choix des TIMBRES), de la poésie et de ses significations, une certaine habileté à chronométrer et à tracer les mouvements d’un événement à l’autre, et au-delà de tout doute, ce don sans lequel vous pourriez tout aussi bien offrir, en tant que compositeur, le don d’écrire de la musique qui vous tient pleinement absorbé.
Boston Globe, mars 1972
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CONCLUSION :
La forme d’un morceau est fixée à l’Epoque Classique fin XVIIIe. L’Epoque Romantique au XIXe siècle exprimera plus les sentiments. L’Epoque Moderne (début XXe) cherchera de nouvelle piste sonore en utilisant plus les dissonnances (sonne faux = bizarre), allant même vers une musique atonale (sans tonalité). L’Epoque Contenporaine (1950 à aujourd’hui) utilise tous ces éléments.
Epoques :
Baroque=> | Classique=> | Romantique=> | Moderne=> | Contemporaine |
XVII/XVIIIe | fin XVIIIe | XIXe | début XXe | 1950 à aujourd’hui |
Roi | Fixe les Formes (thème) | Sentiments | nouveaux langage (atonale…) | mélange de tout ça…. |
La musique d’avant est tonale (agréable à écouter, consonnante, comme par le passé)
Rappel : musique atonale (dissonnante, froide, amère, bizarre, méchante)
ou musique tonale (consonnante, chaude, sucrée, normale, gentille….)
Caractéristiques des musiques du concert : dans ces œuvres, il s’agit d’utiliser des FORMES assez classique mais pas de thèmes qui reviennent : Concerto avec soliste, Symphonie avec voix soliste
On note l’utilisation de masses sonores. L’harmonie (notes simultanées en accords) s’oppose ou accompagne la mélodie (suite de notes) en utilisant parfois des clusters (grappe sonore).
Lexique (de langage musical) :
- Musique Populaire ou Savante (voir en haut de cette page)
- harmonie : des sons en accords / mélodie : des sons qui se suivent !
- Thème = motif musical qui revient (dans la musique SAVANTE), parfois avec des variations ou phrase musicale simple, qui se répète, qui se retient (musique savante)
- FORME : structure en différente parties, avec des thèmes, et des variations (concerto, symphonie, forme sonate = exposition, développement, réexposition ou forme A-B-A).
- concerto : dialogue entre un soliste et un orchestre
- crescendo orchestral : de + en + d’intruments = de + en + fort.
- Musique contemporaine (à partir de 1950 « avec notre temps ») : musique savante de notre époque, parfois atonale ou qui comporte des passages dissonants.
- Musique atonale : musique qui sonne « faux » = dissonante. Musique qui n’est pas tonale, qui n’a pas de tonalité, pas de TONIQUE et de DOMINANTE (qui ne cherche plus à faire des accords « juste » = consonant)
- Musique tonale : qui sonne « juste »,consonante . Basée autour d’un ton, d’une tonalité permettant de poser des « questions » (Ve degré = dominante = suspensif) et des «réponses » (Ier degré = tonique = conclusif).
Peinture classique : la vie idéalisée, bien organisée ! Exemple : Nicolas Poussin, La Sainte famille avec saint Jean et sainte Elisabeth dans un paysage 1650
en savoir plus sur le CLASSICISME : fiche-classicisme.pdf
Peinture Romantique : Le Voyageur contemplant une mer de nuages Caspar David Friedrich.
Peinture moderne, années 1920 (début XXe) : Senecio de Paul Klee
Peinture contemporaine (début XXIe) : performance peinture en live durant un concert: Enchevêtrement de Rodrigue Glombard
Préparation à l’évaluation : voir Sacoche
Rappel des époques et STYLES : Classique (règles), Romantique (sentiments), Moderne (se libère des conventions), Contemporain (atonale)