https://www.youtube.com/watch?v=WVahuS9hk_s
Copland A VOIR sur Youtube pour avoir le résumé de l’histoire !!!
L’histoire racontée est une célébration de printemps des pionniers américains du 19ème siècle après la construction d’une nouvelle ferme en Pennsylvanie. Parmi les personnages centraux se trouvent une mariée, un palefrenier, une femme pionnière, un prédicateur et ses adorateurs.
00:00 -1. Très lentement. Présentation des personnages, un par un, dans une lumière tamisée.
03:06 -2. Rapide / Allegro. Une explosion soudaine de cordes à l’unisson dans un arpèges majeur commence l’action. Un sentiment à la fois exalté et religieux donne le ton à cette scène.
05:54 -3. Modéré / Moderato. Duo pour la mariée et son intention ?? – scène de tendresse et de passion.
09:18 -4. Assez vite. Le Prédicateur et son troupeau (ses adorateurs). Folksy feeling – suggestions de danses carrées et country fiddlers.
12:45 -5. Encore plus rapide / Subito Allegro. Danse solitaire de la mariée – pressentiment de la maternité. Des extrêmes de joie, de peur et d’émerveillement.
16:48 -6. Très lentement (comme au début). Transition scène à la musique qui rappelle l’introduction.
18:14 -7. Calme et fluide / Doppio Movimento. Scènes d’activité quotidienne pour la mariée et son mari paysan. Il y a cinq variations sur un thème de Shaker. Le thème, chanté par une clarinette solo, a été tiré d’une collection de mélodies de Shaker compilée par Edward D. Andrews, et publié sous le titre « The Gift to Be Simple ». La mélodie empruntée et utilisée presque littéralement est appelée « Simple Gifts ».
21:08 – 8. Modéré. Coda / Moderato – Coda. La mariée prend sa place parmi ses voisins. A la fin, le couple est laissé « calme et fort dans leur nouvelle maison ». Les cordes en sourdine entonnent un passage choral d’une prière silencieuse. La fin rappelle la musique d’ouverture.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=KShOgjQNgSk[/youtube]
Achevée le 21 décembre 1919, il s’agit à l’origine d’une pièce pour violon et piano intitulée Cinéma-fantaisie et destinée à accompagner un film muet de Charlie Chaplin. Membre du tout nouveau groupe des Six (avec notamment Auric et Poulenc), Milhaud la transforme en ballet-pantomime sur la suggestion de Jean Cocteau qui en écrit l’argument.
Un thème revenant entre chaque air comme un rondo : refrain/couplet
Le ballet pour lequel Milhaud composa la musique en 1919, fut créé sur l’argument de Jean Cocteau, le 19 février 1920 au Théâtre des Champs-Elysées, dans un décor de Raoul Dufy. Divertissement conçu comme un spectacle de music-hall, on mésestima totalement la musique jusqu’à ce qu’elle fut reprise en version de concert uniquement. En 1917-18, Milhaud séjourna au Brésil comme secrétaire de l’ambassadeur Paul Claudel. Il découvre alors un art populaire qui le marquera à vie, plus tard enrichi par la découvert du jazz nord-américain. De retour à Paris, il fréquente la groupe des Six d’avantage pour s’y amuser, comme en témoigne son ballet Le Boeuf sur le toit, car sa forte personnalité trouve à s’exprimer ailleurs, principalement dans l’opéra, la cantate et la suite symphonique. Le Boeuf sur le toit recueille des impressions du Brésil avec l’exubérance de la vie citadine et particulièrement du carnaval de Rio. Milhaud s’est amusé à réunir « des airs populaires, des tangos, des maxixes, des rumbas et même un rado portugais, et à les transcrire avec un thème revenant entre chaque air comme un rondo« . Le titre même de l’oeuvre fait allusion à une rengaine brésilienne tandis que l’action du ballet se passe dans un bar américain à l’époque de la prohibition où défilent un boxeur, un cow-boy, un nègre, une femme garçonne, un bookmaker, …
Version avec spectacle suréaliste :
CONCLUSION : dans ces 3 œuvres, il s’agit d’utiliser les rythmes et les nouvelles couleurs musicales (folklore américain, musique brésilienne, jazz) découverts au début de XXe siècle, pour raconter des histoires dansées (ballet) d’une nouvelle façon (Musique Moderne = différente de celle du XIXe Romantique ou du XVIIIe Classique). C’est la naissance de la musique de film avant le film (on invente tout juste le cinéma…).
Lexique (de langage) :
– Thème = motif musical qui revient (dans la musique SAVANTE), parfois avec des variations ou phrase musicale simple, qui se répète, qui se retient(musique savante)
– Musique Moderne, début XXe :
- refus du passé : se libère des conventions comme les règles à suivre (de l’époque Classique fin XVIIIe) et refus du lyrisme du XIXe (rejette les sentiments en musique).
- influence du Jazz, du rythme et des Musiques Exotiques (Orient).
- dissonance : collage de mélodies, polytonalité, Musique Atonale (sonne faux)
- Néoclassicisme.
– Ballet : histoire mimée et dansée accompagnée d’un orchestre
– Musique Populaire ou Savante.
– FORME : mouvements = parties, avec des thèmes, et des variations (forme sonate).
– STYLES : Classique (règles), Romantique (sentiments), Moderne (se libère des conventions), Contemporain (atonale)
Peinture classique : la vie idéalisée, bien organisée ! Exemple : Nicolas Poussin, La Sainte famille avec saint Jean et sainte Elisabeth dans un paysage 1650
en savoir plus sur le CLASSICISME : fiche-classicisme.pdf
Peinture moderne, années 20 : Senecio de Paul Klee
Préparation à l’évaluation : voir Sacoche
Rappel des époques et STYLES : Classique (règles), Romantique (sentiments), Moderne (se libère des conventions), Contemporain (atonale)
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